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Jour 2 :
Grindavík - Þingvellir


Kilomètres parcourus : 187

Carte Grindavík - Þingvellir

Une petite pluie fine de 5 minutes humidifie légèrement la tente pendant son démontage, ensuite départ pour le Blue Lagoon que nous retrouvons 13 ans après. Pas beaucoup de monde, le matin c'est le bon moment pour profiter de ce lieu.
Des éclaircies se profilent pendant que nous sommes dans l'eau bien chaude, au milieu d'un champ de lave.
L'eau, puisée à 2000m de profondeur, alimente la centrale géothermique à coté, une partie de cette eau est dirigée vers le Blue Lagoon pour le bonheur des baigneurs.

Blue Lagoon
Blue Lagoon

Détour par la côte ouest de la péninsule de Reykjanes pour rejoindre Þingvellir, voilà le programme de la journée.
C'est à l'opposé mais nous faisons ce détour car suite au retard de notre avion, nous n'avons pas pu voir l'ouest de la péninsule hier.

La péninsule semble couverte de lave. Elle est parfois oubliée des touristes qui filent à Reykjavík dès leur arrivée à l'aéroport de Keflavík.

Belle surprise, les paysages du sud ouest sont magnifiques sous le soleil et par 16°.

péninsule de Reykjanes

Près du plus vieux phare d'Islande, Reykjanesviti « le phare de Reykjanes », visite de la première zone géothermale.

Gunnuhver est située juste à coté d'une usine géothermique. L'eau jaillit, s'envole dans tous les sens, avec le vent fort, il faut protéger parfois l'appareil photos des projections.

Reykjanesviti
Gunnuhver
Gunnuhver
Miðlína

Un peu plus au nord, Miðlína, un pont entre l’Amérique du Nord et l'Europe, la faille entre les deux continents est bien visible ici.

Retour à Grindavík que nous traversons pour rejoindre le lac Kleifarvatn, mais avant passage par la zone géothermale de Krýsuvík. Dire qu'ici cela sent le soufre est peu dire, l’œuf pourri est plus juste, en cause la présence de solfatares.
L'activité volcanique est toujours bien présente dans la région, le lac Kleifarvatn tout proche a perdu près de 20% de sa surface suite à un tremblement de terre en 2000.

Krýsuvík
Krýsuvík

Au nord du lac, première route empruntée sans asphalte, la 417 n'est pas en bon état. La route n'est pas simplement en terre, la surface est en forme de tôle ondulée, des trous et des pierres la parsèment.
Notre voiture montre déjà ses limites. Boucan d'enfer dans l'habitacle, même à très basse vitesse. Mais cela vaut la peine de passer par cette « route » qui traverse la réserve naturelle Reykjanesfólkvangur pour admirer ce paysage, sans croiser beaucoup de voitures.

Route 417
Route 417

Arrivée à Þingvellir nous plantons la tente au nord du lac Þingvallavatn dans ce secteur très visité, cher aux Islandais.

Nous récupérons une pierre type pavé de 1968, elle sera sans doute bien utile dans les prochains jours, lorsque nous installerons la tente sur des sols plus durs.

Le caractère « Þ » de Þingvellir peut être remplacé par « th ».

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